L’utilisation du vélo à assistance électrique (VAE) est très encouragée par les collectivités locales. Assez simple d’usage, ce type d’engin reste un véritable moyen de déplacement alternatif. Son assurance n’est pas obligatoire, sauf dans quelques cas d’exceptions. Découvrez ici l’essentiel de ce qu’il faut savoir à ce sujet.
Vélo électrique : quelle est la réglementation en matière d’assurance ?
Le Code de la route apporte quelques précisions concernant le vélo électrique. À travers son décret n° 2009-497 du 30 avril 2009, il distingue deux types de vélos électriques. Cette distinction s’établit en fonction de la puissance de l’assistance. En effet, les VAE dont l’assistance électrique n’est pas activée au-delà de 25 km/h sont considérés comme des vélos classiques. L’assurance n’est donc pas obligatoire pour ces derniers.
Néanmoins, il est possible de souscrire à une garantie pour couvrir votre engin. En général, la garantie responsabilité civile est le minimum requis. En absence de celle-ci, vous devez réparer vous-même les possibles dommages que vous causez aux autres. Pour cette catégorie de vélo électrique, cette couverture est souvent incluse dans la responsabilité civile de l’assurance multirisque de votre habitation. Ceci dit, pour bénéficier d’une couverture optimale, vous pouvez ajouter d’autres garanties.
Pour sûr, les VAE dont la vitesse ne dépasse pas 25 km/h sont exemptés de l’obligation d’assurance. Toutefois, il n’en est pas de même pour les vélos à assistance électrique rapides. Les speed bikes dont la puissance est de 500 W avec une vitesse d’assistance de 50 km/h sont assimilés à des cyclomoteurs. De ce fait, leur utilisation est soumise à l’obligation d’assurance. De même, la législation impose le port du casque pour ces vélos électriques rapides.
Pourquoi faut-il assurer son vélo électrique ?
D’évidence, la souscription à une assurance est toujours utile. Elle permet de couvrir votre engin des éventuelles menaces dont il peut être sujet. Le vélo électrique étant populaire, il est fréquemment volé. De plus, son achat dans le neuf reste un investissement non négligeable. Assurer votre engin vous permet donc de couvrir votre acquisition. Par ailleurs, même s’ils sont rares, les cas d’accidents ou de chute peuvent survienir lors de l’utilisation de votre VAE. Une couverture d’assurance n’est donc pas inutile pour ces engins. D’un autre côté, le défaut d’assurance pour les modèles VAE plus rapides peut être sanctionné par une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 euros.
Si vous voulez en savoir plus, voir la vidéo ci-dessous :
Quelles sont les garanties qu’il faut souscrire ?
La garantie responsabilité civile vous permet de bénéficier d’une couverture en cas de dommages causés à un tiers. Cependant, elle ne vous protège pas vous-même si vous subissez des dommages corporels consécutifs à une chute ou une collision. De ce fait, elle peut être accompagnée d’autres assurances complémentaires pour plus de protection. Vous pouvez opter pour des garanties individuelles accidents. Il est aussi recommandé de souscrire à des garanties intervenant pour les réparations de remise en état. Cette couverture vous protège en cas d’accident ou de vandalisme. Par ailleurs, vous devez veiller à ce que votre contrat d’assurance couvre le vol de l’engin.